À la claire fontaine est l’une des premières chansons à traverser l’Atlantique vers la Nouvelle-France au XVIII^e siècle. On retrouve deux versions dont l’une modifie le refrain par « Fendez le bois/Chauffez le four/Dormez la belle il n’est point jour » au lieu du traditionnel « Il y a longtemps que je t’aime/Jamais je ne t’oublierai. »

La belle version pour voix et guitare interprétée par le folkloriste québécois Yves Albert met en avant la ligne mélodique principale.

Léopold Lemieux (1908-1992), ou F. Barnabé, était un compositeur et arrangeur québécois.

Il passe le lauréat à l'Université de Montréal en 1938, le baccalauréat en piano et orgue en 1939, la licence en contrepoint, fugue et composition en 1940, tout cela en maintenant son apostolat d'organiste et de professeur de musique.

C'est en 1940 que le F. Léopold Lemieux entreprend la composition de son doctorat en musique. Cet oratorio en l'honneur des saints martyrs canadiens, intitulé Les Prémices, lui vaut le grade de docteur en musique en 1948. Le texte est d'Arthur Charlebois. L'œuvre, pour choeur, solistes et deux pianos, couvre quatre cents pages et est d'une durée de trois heures. Par la suite, le F. Lemieux suivra également des cours de technique vocale auprès d'Alice Raymond. En 1953, après un stage de formation communautaire à la maison générale de Rome, il s'arrête en France pour se perfectionner auprès d'organistes célèbres dont Gaston Litaize.

Les œuvres musicales du F. Barnabé comptent des centaines de titres : harmonisations de folklores, pièces d'orgue, de piano, pour chœurs, pour orgue et piano, etc. Il composa également plus de 300 pièces pour orgue destinées à la liturgie. 

Fendez le bois, chauffez le four

À la claire fontaine m'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baigné

Refrain
Fendez le bois, chauffez le four
Dormez la belle, il n'est point jour

Sous les feuilles d'un chêne, je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche, le rossignol chantait

Chante rossignol, chante, toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer

J'ai perdu ma maîtresse sans l'avoir mérité
Pour un bouquet de roses que je lui refusai

Je voudrais que la rose fût encore au rosier
Et moi et ma maîtresse dans les mêmes amitiés

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À la claire fontaine est l’une des premières chansons à traverser l’Atlantique vers la Nouvelle-France au XVIII^e siècle. On retrouve deux versions dont l’une modifie le refrain par « Fendez le bois/Chauffez le four/Dormez la belle il n’est point jour » au lieu du traditionnel « Il y a longtemps que je t’aime/Jamais je ne t’oublierai. »

La belle version pour voix et guitare interprétée par le folkloriste québécois Yves Albert met en avant la ligne mélodique principale.

Léopold Lemieux (1908-1992), ou F. Barnabé, était un compositeur et arrangeur québécois.

Il passe le lauréat à l'Université de Montréal en 1938, le baccalauréat en piano et orgue en 1939, la licence en contrepoint, fugue et composition en 1940, tout cela en maintenant son apostolat d'organiste et de professeur de musique.

C'est en 1940 que le F. Léopold Lemieux entreprend la composition de son doctorat en musique. Cet oratorio en l'honneur des saints martyrs canadiens, intitulé Les Prémices, lui vaut le grade de docteur en musique en 1948. Le texte est d'Arthur Charlebois. L'œuvre, pour choeur, solistes et deux pianos, couvre quatre cents pages et est d'une durée de trois heures. Par la suite, le F. Lemieux suivra également des cours de technique vocale auprès d'Alice Raymond. En 1953, après un stage de formation communautaire à la maison générale de Rome, il s'arrête en France pour se perfectionner auprès d'organistes célèbres dont Gaston Litaize.

Les œuvres musicales du F. Barnabé comptent des centaines de titres : harmonisations de folklores, pièces d'orgue, de piano, pour chœurs, pour orgue et piano, etc. Il composa également plus de 300 pièces pour orgue destinées à la liturgie. 

Fendez le bois, chauffez le four

À la claire fontaine m'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baigné

Refrain
Fendez le bois, chauffez le four
Dormez la belle, il n'est point jour

Sous les feuilles d'un chêne, je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche, le rossignol chantait

Chante rossignol, chante, toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer

J'ai perdu ma maîtresse sans l'avoir mérité
Pour un bouquet de roses que je lui refusai

Je voudrais que la rose fût encore au rosier
Et moi et ma maîtresse dans les mêmes amitiés

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