Le secret est la troisième mélodie des Trois mélodies op. 23 (1879) pour voix solo et piano de Gabriel Fauré. Benoît Allard nous en propose ici une harmonisation à quatre voix. Le texte est d'Armand Silvestre.

Texte

Je veux que le matin l’ignore
Le nom que j’ai dit à la nuit,
Et qu’au vent de l’aube, sans bruit,
Comme un larme il s’évapore.

Je veux que le jour le proclame
L’amour qu’au matin j’ai caché,
Et sur mon cœur ouvert penché
Comme un grain d’encens il l’enflamme.

Je veux que le couchant l’oublie
Le secret que j’ai dit au jour,
Et l’emporte avec mon amour,
Aux plis de sa robe pâlie!

Armand Silvestre (1837-1901), ou Paul-Armand Silvestre, était un écrivain français, romancier, poète, conteur, librettiste et critique d'art.

Gabriel Fauré (1845-1924) était un pianiste, organiste et compositeur français. Il fut l'élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre avant de devenir maître de chapelle de l'église de la Madeleine à Paris où il assura les fonctions d'organiste. Il fut plus tard nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l’établissement de 1905 à 1920.

Il est l'un des compositeurs les plus connus de sa génération.

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Le secret est la troisième mélodie des Trois mélodies op. 23 (1879) pour voix solo et piano de Gabriel Fauré. Benoît Allard nous en propose ici une harmonisation à quatre voix. Le texte est d'Armand Silvestre.

Texte

Je veux que le matin l’ignore
Le nom que j’ai dit à la nuit,
Et qu’au vent de l’aube, sans bruit,
Comme un larme il s’évapore.

Je veux que le jour le proclame
L’amour qu’au matin j’ai caché,
Et sur mon cœur ouvert penché
Comme un grain d’encens il l’enflamme.

Je veux que le couchant l’oublie
Le secret que j’ai dit au jour,
Et l’emporte avec mon amour,
Aux plis de sa robe pâlie!

Armand Silvestre (1837-1901), ou Paul-Armand Silvestre, était un écrivain français, romancier, poète, conteur, librettiste et critique d'art.

Gabriel Fauré (1845-1924) était un pianiste, organiste et compositeur français. Il fut l'élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre avant de devenir maître de chapelle de l'église de la Madeleine à Paris où il assura les fonctions d'organiste. Il fut plus tard nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de l’établissement de 1905 à 1920.

Il est l'un des compositeurs les plus connus de sa génération.

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